Lors de ma première année de danse orientale, j’eus de grandes difficultés pour parvenir à faire un mouvement particulier : le tremblement.
Je remarquai dans mon cours, une fille qui l’exécutait parfaitement bien. Etonnée, je lui demandai comment elle avait appris à le faire aussi bien.
Elle me raconta que, quand elle était petite, lors des fêtes familiales, elle restait assise dans un coin à observer les gens danser. Puis un jour, alors qu’elle avait approximativement 10 ans, elle se leva et se mit à danser et à trembler parfaitement bien avec les autres.
Elle n’avait jamais pris de cours de danse, ni même avait perfectionné les mouvements par la pratique. L’observation répétée des danseurs avait suffisamment activé les neurones moteurs pour qu’elle puisse être capable de passer à l’action.
D’ailleurs, dans une fratrie, comme les cadets observent beaucoup leurs aînés, ceci pourrait expliquer pourquoi ils tendent souvent à avoir une meilleure motricité.