
Markowitz & Mellencamp
A Track Record of Success in Defense Litigation
POURQUOI CE GLOSSAIRE ?
Fréquemment, j’utilise dans mes articles des termes de psychologie qui peuvent vous être inconnus, c’est pourquoi j’ai créé ce glossaire qui vous aidera à mieux comprendre ce jargon un peu particulier.
Je vous laisse également des liens pour que vous puissiez ensuite aller lire des articles comprenant ces mots clés.
DEFINITIONS
PAR ORDRE ALPHABETIQUE
CNV
COMMUNICATION NON VIOLENTE
« La CNV nous engage à reconsidérer la façon dont nous entendons l’autre. Les mots ne sont plus des réactions routinières et automatiques, mais deviennent des réponses réfléchies, émanant d’une prise de conscience de nos perceptions, de nos émotions et de nos désirs. Nous nous exprimons alors sincèrement et clairement, en portant sur l’autre un regard empreint de respect et d’empathie. Dans tout échange, nous sommes à l’écoute de nos besoins les plus profonds et de ceux de l’autre. La CNV aiguise notre sens de l’observation et nous incite à identifier les comportements et les situations qui nous touchent. Nous apprenons aussi à définir et à formuler clairement ce que nous souhaitons dans une situation donnée. Pour élémentaire qu’elle paraisse, cette démarche est un puissant moyen de transformation.
En déjouant nos vieux schémas de défense, de retraite ou d’attaque, la CNV nous amène à une perception neuve de nous-même et des autres, mais aussi de nos intentions et de nos relations. Elle modère les réactions de résistance, de défense ou d’agressivité. En effet, lorsque au lieu de critiquer et de juger nous sommes attentifs à ce que nous observons, ressentons et désirons, nous découvrons l’ampleur de notre propre bonté naturelle. Parce qu’elle privilégie la qualité de l’écoute de soi et de l’autre, la CNV suscite le respect, l’attention et l’empathie, et engendre un désir mutuel de donner spontanément dans l’élan du cœur. »
« En focalisant notre attention sur ces quatre points, et en aidant l’autre à suivre la même démarche, nous établissons un courant de communication qui débouche tout naturellement sur la bienveillance : je dis ce que j’observe, ressens et désire, et ce que je demande pour mon mieux-être ; j’entends ce que tu observes, ressens et désires, et ce que tu demandes pour ton mieux-être.
LA DEMARCHE DE LA CNV
J’observe un comportement concret qui affecte mon bien-être.
Je réagis à ce comportement par un sentiment.
Je cerne les désirs, besoins ou valeurs qui ont éveillé ce sentiment.
Je demande à l’autre des actions concrètes qui contribueront à mon bien-être. »
Provenance de la définition :
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) – Introduction à la Communication NonViolente – Editions La Découverte, 1999, 2004


CONTAGION EMOTIONNELLE
Avec les neurones miroirs “nous pouvons non seulement reproduire les comportements intentionnels d’autres personnes mais aussi pressentir leurs états émotionnels. Autrement dit, les neurones miroirs nous permettent d’imiter leur comportement et d’appréhender leurs émotions. Nous devinons leur intention, tout comme l’émotion qui sous-tend leur acte.” (p184)
Par conséquent, “notre vie mentale toute entière résulte de notre univers neuronal intérieur et des signaux que nous recevons des autres.” (p185)
Provenance de la définition :
Le cerveau de votre enfant, Manuel d’éducation positive pour les parents d’aujourd’hui. De Daniel Siegel
INHIBITION
« […] il s’agit d’un mécanisme clé de la psychologie. L’inhibition prend des formes très variées dans le système neuronal et cognitif. Au niveau le plus intégré – le plus psychologique- pour l’enfant, comme pour l’adulte, inhiber, c’est savoir dire « non » à ses propres croyances, à ses propres actions. […]
Dans les termes de la psychologie cognitive, l’inhibition est un processus d’attention sélective ou -mieux- de contrôle exécutif : le contrôle inhibiteur qui permet à notre cerveau de résister aux distracteurs, aux interférences. C’est une fonction cardinale du cortex préfrontal, particulièrement développée chez l’homme. […]
En référence au sens commun et à la psychanalyse, on a souvent considéré l’inhibition comme une restriction des fonctions du Moi, soit par précaution, soit à la suite d’un appauvrissement en énergie. Un exemple célèbre étudié par Freud chez l’enfant (le petit Hans) était l’incapacité d’aller dans la rue. La théorie de Freud a été ainsi l’une de celles qui ont contribué à souligner l’importance du processus d’inhibition (et Freud avait bien entrevu le sens qui lui est actuellement conféré), mais aussi à lui associer une valeur négative. Or les travaux actuels de la psychologie cognitive ont réhabilité l’inhibition dans un rôle positif comme facteur non pas de restriction, mais d’intelligence et de développement. »
Provenance de la définition :
https://sciences-cognitives.fr/linhibition-definition-olivier-houde/

SCHEME
“Un schème est la structure ou l’organisation des actions telles qu’elles se transfèrent ou se généralisent lors de la répétition de cette action en des circonstances semblables ou analogues” (La psychologie de l’enfant, p. 11).
“Nous appelons schèmes sensori-moteurs les organisations sensori-motrices susceptibles d’application à un ensemble de situations analogues et témoignant ainsi d’assimilations reproductrices (répétition de mêmes activités), récognitives (reconnaître les objets en leur attribuant une signification en fonction du schème) et généralisatrices (avec différenciations en fonction de situations nouvelles)” (Etudes d’épistémologie génétique, volume 2, p. 46)
Provenance de la définition :
http://www.fondationjeanpiaget.ch/fjp/site/presentation/index_notion.php?NOTIONID=239

Jean Piaget
TDAH
TROUBLE DU DEFICIT DE L'ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITE
” Le Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est un trouble du neurodéveloppement. Il entraîne souvent un handicap sévère et persistant résultant de niveaux élevés d’inattention, d’activité et de comportements impulsifs.”
Provenance de la définition :
vidéo descriptive du tdah

THEORIE DE L'ESPRIT
« Le concept de théorie de l’esprit a été introduit par Premack et Woodruff en 1978 dans un article au titre provocant « Does the chimpanzee have a theory of mind ». Leur étude montrait un chimpanzé capable de résoudre différents problèmes en inférant des buts ou des intentions à un personnage. La théorie de l’esprit était alors définie alors définie comme la capacité à comprendre, à inférer et attribuer des états mentaux (désirs, pensées, croyances) à soi-même et à autrui, afin de comprendre et de prédire les comportements. Cette capacité de théorie de l’esprit ou de « mentalisation » permettrait de comprendre ce qu’une personne pense, croit désire, dans une situation donnée, et donc d’anticiper sur ce que cette personne va faire ou dire. »
Provenance de la définition :
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2006.labruyere_n&part=115321#Noteftn1