QUELS BENEFICES ALLEZ VOUS GAGNER EN LISANT CET ARTICLE ?

Qu'allez vous découvrir ?
Vous allez découvrir une autre manière de communiquer qui permet d'éviter ou de résoudre des situations conflictuelles grâce à l'expression de ses besoins.

Qu'allez vous développer?
Vous allez développer avec facilité et rapidité un mode de communication qui vous permettra d'avoir des échanges de qualité qui vous épanouiront.
I. BREVE PRESENTATION

La communication non violente est une manière particulière d’être en relation avec autrui. Elle a été majoritairement développée et expérimentée dans les années 60 par Marshall Rosenberg, docteur en psychologie clinique.
La communication non violente vise à créer des communications de qualité qui permettent d’exprimer les réels besoins, de coopérer, de chercher des solutions et de résoudre des situations conflictuelles.
En communiquant chacun ses besoins, les échanges sont plus authentiques et sincères, ce qui permet d’éviter des situations qui généreraient du ressentiment, de la compétitivité, de la peur, de la honte, de la culpabilité, du reproche…
A l’inverse,ces interactions “humaines” enrichissent : elles développent l’empathie, la coopération et elles permettent d’apprendre avec plaisir à respecter ses besoins et ceux des autres.
II. EN RESUME

Si vous deviez retenir qu’une seule chose, c’est que derrière chaque interaction se cache un besoin. C’est pourquoi il est intéressant de prendre le temps d’effectuer un regard introspectif sur ses réels besoins lorsqu’on communique avec autrui. Cela nous permet de comprendre ce que nous désirons vraiment et donc, de mieux pouvoir le faire connaître à notre interlocuteur.
III. EN PRATIQUE

Schéma issu du blog apprendreaeduquer.fr
- L’observation
En premier lieu, vous devez dire ce que vous voyez.
Au lieu de dire : “Arrête, tu m’agaces”, on peut dire “Lorsque tu fais du bruit quand je suis au téléphone…”
Lorsque l’enfant dérange, il est généralement sous l’effet des émotions et n’a pas toujours conscience de ce qu’il fait exactement. Lui exprimer exactement la chose qui vous dérange, lui permet déjà d’en prendre conscience et de savoir exactement de quoi on parle.
“Tu m’agaces!” peut être interprété par l’enfant comme un rejet alors que dans ce cas, c’est une action concrète (“Quand tu fais…”) de l’enfant qui dérange.
2. Les émotions
Le mieux pour exprimer son émotion est de commencer la phrase par “je ressens…”.
Reprenons à présent notre exemple :
“… je ressens de la colère et de la tristesse”
“Lorsque tu fait du bruit lorsque je suis au téléphone, je ressens de la colère et de la tristesse…“
Dans ce cas, la colère et la tristesse sont liés à un comportement et non à la personnalité de l’enfant. Un comportement peut se modifier alors que c’est plus difficile pour une personnalité. Le fait de lier l’émotion à l’action permet donc de montrer l’action qui est à changer.
3. Les besoins
A présent, l’enfant (ou l’adulte d’ailleurs) sait ce qui nous dérange et l’émotion que cela provoque en nous. Mais il ne connait pas encore le besoin non satisfait qui crée en nous ces émotions. Quel besoin se cache derrière cette colère et tristesse? De quoi ai-je besoin?Note : Vous aurez peut être remarqué que la communication non violente vous oblige à faire de l’introspection, à vous tourner vers vous pour comprendre ce qui s’y passe. Ce n’est donc pas juste un mode de communication mais bien une technique également de développement personnel. Voici la phrase avec les données précédentes :
Donc, à présent, votre enfant connait l’action qui vous dérange, il sait également ce que cela provoque en vous et pourquoi. Et surtout, il sait que votre amour pour lui est toujours le même. Ce n’est pas lui que vous rejetez mais une action concrète.
4. La demande
Toutefois, il peut être difficile à cet instant de s’imaginer une autre manière d’agir. Par ailleurs, l’enfant réagit par instinct et il peut encore avoir du mal à inhiber certains de ses actes. C’est pourquoi, il est important de le prendre en compte et de trouver quelque chose qui passionne suffisamment votre enfant pour qu’il puisse bloquer son comportement gênant.
Cette étape est importante car elle va proposer des solutions qui doivent être concrètes et faisables pour pouvoir être plus heureux ensemble.
C’est le moment propice pour un véritable échange où l’enfant va apprendre à négocier, coopérer et va pouvoir devenir acteur du changement.
Voici à présent, l’exemple au complet :
Lorsque tu fais du bruit quand je suis au téléphone, je ressens de la colère et de la tristesse car j’ai besoin de bien entendre la personne pour la comprendre. Et là, je n’y arrive pas. Serait-il possible de faire du coloriage lorsque je suis au téléphone?”
Plus vous trouverez une action que l’enfant aime faire, plus votre solution fonctionnera. Inhiber une action peut être ardue pour un enfant mais cela est différent si son attention est détournée par quelque chose qu’il aime faire.
La solution du coloriage, nous l’avons choisie ensemble avec ma fille. Elle nous convenait à toute les deux. C’était une activité que ma fille pouvait faire facilement partout et qui prenait peu de place dans mon sac.
Bien évidemment, il n’y a pas de solution toute faite. Cela demande donc un effort créatif mais le bon point, c’est que la solution sera à 100% adaptée.
IV. CONCLUSION
Dire “Lorsque tu fais du bruit quand je qui au téléphone, je ressens de la colère et la tristesse car j’ai besoin de bien entendre la personne pour la comprendre. Et là je n’y arrive pas. Serait-il possible de faire du coloriage lorsque je suis au téléphone?” est une phrase bien plus longue que “Tu m’agaces!”
Cela demande un effort particulier car ce n’est pas naturel. Et quand on est en colère, il est difficile de se poser et de faire une phrase aussi longue.
L’important n’est pas d’être parfait mais plutôt de commencer par une phrase. Choisissez le comportement qui se répète régulièrement, qui vous insupporte le plus. Et préparez cette phrase avant la situation conflictuelle. Il sera alors plus facile pour vous de la dire car vous vous y serez préparé.
LA TRANSPARENCE : N’hésitez pas à informer votre enfant que vous souhaitez communiquer autrement avec lui. Et que vous êtes en phase d’expérimentation et d’apprentissage. Les enfants sont souvent de bons cobayes et apprécient participer à l’évolution de ses parents.
EN PANNE D'INSPIRATION?
Comme vous l’aurez compris, la solution est unique et personnelle. Toutefois, il m’est possible de vous donner des idées. Alors, sentez-vous libre de m’en parler en commentaire ou par mail. Peut-être, ferais-je un jour un article spécial avec des exemples!
Super. Enfin les parents vont pouvoir avancer positivement avec leurs enfants